Marina Tsvetaeva (poétesse), Paula Becker (peintre), et Lou Andréa-Salomé (femme de lettres et psychanalyste). Ardente, libre, d’une intelligence redoutable, Lou incarne l’aube, la naissance, l’éclosion de l’œuvre après sa maturation dans les profondeurs.
Découvrez ici quelques éclairs sur cette femme lumineuse qui a inspiré la collection Lou.
Lou, l’affranchie
“« Nous devons faire ceci, nous devons faire cela… » Je n'ai aucune idée de qui est ce Nous. C'est seulement de moi que je sais quelque chose. Je ne puis vivre selon un idéal, mais je puis très certainement vivre ma propre vie, et je le ferai quoi qu'il advienne. “
Lou, la femme aussi intelligente que belle, la muse qui inspire les poètes, et les laisse à distance: la femme fatale par excellence. Lou Andreas-Salomé nait avec un farouche esprit d’indépendance, ne consentant jamais à être dépossédée de sa propre puissance créatrice. Si elle s’entoure d’hommes, ce n’est que de « ceux qui comptent », ou de son ami Rilke avec lequel elle entretient une riche correspondance et qui ne menace jamais son indépendance. Affranchie de tout diktat, elle mène sa vie avec assurance, et parvient, de son vivant, à voir l’accomplissement et le rayonnement de son œuvre.
Lou, l’amoureuse de la vie
«En agissant ainsi, je représente quelque chose qui est en moi, quelque chose qui est tout chaud de vie, plein d'allégresse et qui cherche à s'échapper. »
“« Comme l’ami aime l’ami,
Ainsi je t’aime, vie surprenante !
Que je jubile ou pleure en toi,
Que tu me donnes souffrance ou joie,
Je t’aime avec ton bonheur et ta peine.”
« “Oui, il y a des pulsions, des destructions mais ça, ce sont des phénomènes secondaires, la pulsion fondamentale c’est l’amour de la vie.”
“Pour Lou Andreas-Salomé, l’individu cherche en permanence à renouer avec le Tout. Ce désir fusionnel à l’œuvre chez l’enfant, elle l’observe aussi dans l’amour ou l’acte de création, qui participent, selon elle, d’un même élan vital primordial.” Dorian Astor dans Philosophie magazine
Lou, la si désirable
« Eteins moi les yeux, je pourrai te voir bouche moi les oreilles, je pourrais t'entendre sans pieds je pourrais marcher jusqu'à toi même sans lèvres je pourrais t’ évoquer romps-moi les bras et je te saisirai avec mon coeur comme une main suspends mon coeur et mon cerveau battra et si tu mets le feu à mon cerveau je te porterai sur mon sang… » Rilke
D’une beauté farouche, Lou Andreas-Salomé a été l’une des plus célèbres séductrices de son temps: les plus grands esprits en ont été follement épris.
Amour fou de Rilke, amour désespéré de Nietzsche, amitié tendrement amoureuse de Freud ont nourri des centaines de lettres adressées à Lou. Retrouvez en quelques poignées dans la passionnante biographie de Françoise Giroud.
Lou et l’éclosion de l’oeuvre
Ni modèle ni exemple, Lou fut simplement pionnière dans l'art d'être soi. La collection Carthage qu’elle a inspirée rend hommage aux muses des temps modernes, qui inspirent le poète sans se laisser emprisonner…
Des bijoux comme des amulettes, inspirées des petites représentations antiques de Vénus: à porter sur soi non par superstition mais comme le rappel de cette pulsion de vie qui doit nous conduire vers nos profondeurs.
Carthage, des pièces sensibles porteuses de sens et d’histoires, conçues et façonnées à la main à Paris.
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