C’est aussi l’envie de réaliser une pièce destinée à une personne en particulier (vous en l’occurrence) avec laquelle j’ai souvent l’occasion d’échanger quelques mots avant de m’atteler à l’établi. Une intention, un nom. Pas toujours un visage, mais déjà un nom -c’est beaucoup un nom.
Murmurer ce nom pendant l’ouvrage, comme un lent baptême, le chuchoter pour tisser déjà un fil entre vous et moi, entre vous et votre bijou. Avant son envol.
]]>C’est avant tout la volonté d’une production raisonnée. Limiter au maximum les stocks, et donc le risque de sur-produire.
C’est aussi l’envie de réaliser une pièce destinée à une personne en particulier (vous en l’occurrence) avec laquelle j’ai souvent l’occasion d’échanger quelques mots avant de m’atteler à l’établi. Une intention, un nom. Pas toujours un visage, mais déjà un nom -c’est beaucoup un nom.
Murmurer ce nom pendant l’ouvrage, comme un lent baptême, le chuchoter pour tisser déjà un fil entre vous et moi, entre vous et votre bijou. Avant son envol.
Et concrètement?
Je laisse la possibilité sur mon site de commander une pièce lorsque le petit stock tampon que je constitue est épuisé (à moins que je ne dispose plus de certaine matière première, comme cela peut être le cas sur des pièces comportant des pierres): elle apparaît alors en “pré-commande”.
La précommande signifie donc que vous achetez un bijou avant qu’il ne soit produit. En précommandant, c’est vous qui me donnez le “go” pour sa fabrication.
Il y a trois vertus à ce mode de production:
Chez Carthage, la pré-commande cohabite avec l’achat direct: sur les pièces de collection, j’essaie dans la mesure du possible d’avoir un stock minimal à disposition pour les commandes urgentes. Mais je ne peux malheureusement en prévoir pour toutes les pièces, question de temps, mais aussi d’eco-responsabilité: je prendrai un risque certain de créer des surstocks inutiles. Par ailleurs, vivant aujourd’hui à Casablanca, ma réactivité est plus lente: si j'ai la chance de pouvoir compter sur de précieux alliés pour maintenir la fabrication et les expéditions en France, il y a une paire de mains en moins (les miennes) à disposition pour fabriquer ce stock minimal.
Pour la pré-commande, comptez un délai de 6 à 8 semaines environ (hors gravure qui ajoute 2 semaines): ce délai peut être sensiblement plus court, mais je préfère tenir mon engagement quitte à créer une belle surprise de votre côté.
Mais vous verrez combien l’attente est douce pour qui sait voir le temps comme un allié: la réception de votre petit colis à l’issue de cette attente sera sans nul doute une vraie fête!
]]>Les haïks ouvrent le bal de ces objets singuliers qui me touchent, par leur histoire et la beauté de leur imperfection. Ces grandes étoffes de laine tissées entièrement à la main par les femmes Berbères de l’Atlas mixent les couleurs avec beaucoup de justesse, et de singularité puisque CHAQUE pièce est absolument unique.
Chaque pièce présentée ici est un haïk ancien méticuleusement sélectionné par mes soins.
Je les trouve sublimes à la fois en décoration (couvre-lit, jeté de canapé, nappe!! et même rideau) et en accessoirisation d’une tenue: pour poursuivre le travail des femmes de la montagne, j’ai confié de grands haïks à un atelier familial de couturières à Casa, et voilà le travail! De longues longues (2m30!) écharpes aux couleurs vives pour égayer notre (heuuu, votre…) hiver. Merveilleuses écharpes qui siéent à toute la famille (testez sur votre homme, coup de coeur garanti!) et nous enveloppent de chaleur (60 cm de large), tout en nous reliant à ces femmes tisserandes au Maroc! J’aime l’idée de ce fil (bien concret cette fois!) qui relie des femmes à travers le monde et les âges.
Il me reste un seul haïk à ce stade en stock (dans des nuances majoritaires de bleu très doux) et une écharpe. Me contacter ici pour + d’informations.
avec une immersion dans le bassin méditerranéen, berceau de sa naissance. Cet afflux soudain de nouvelles sensations, saveurs, odeurs, traditions, habitudes, savoir-faire a nécessité un temps de jachère.
celui de la rencontre avec des artisans au savoir-faire ancestral, dans le domaine de la bijouterie mais aussi dans d’autres domaines, pour imaginer de nouvelles pièces ou finaliser les pièces laissées au repos ces derniers mois (hâââââââte!!!).
Celui également -je l’espère- de la concrétisation d’un projet tapis au fond de mon cœur depuis bien longtemps et qui fait pleinement sens aujourd’hui: vous présenter une sélection d’objets singuliers que je collectionne au gré de mes coups de cœur- des objets qui ont une âme, à travers leur traité singulier, leur esthétique et l’histoire qu’ils portent en eux, dont les haïks sont la première pierre.
Une nouvelle page à l’état de friche encore, mais que je compte construire avec vous.
Il me semble que sans nom un projet ne peut réellement éclore, alors je vous demande…
(vous pouvez me répondre en commentaire ou par mail à l'adresse contact@carthage-creation.com)
]]>Il y a eu l’avant, il y a eu l’après. Et le Maroc au centre, venu mettre un grand coup de pied salutaire à une vie devenant -peut être?- un peu ronronnante. Mais l’AVANT a été nécessaire: c’est bien lui qui a permis la suite, lui qui m’a inscrite dans la disponibilité nécessaire à ce changement de vie.
il y a eu un grand ménage, une interrogation sur Carthage (et sur “Carthage et MOI”) / un réajustement de ma vision / La nécessité de me redire ce pour quoi Carthage existait ⇒ merci Marine @estampille.france pour ton accompagnement précieux sur ces questions.) En a découlé la volonté renouvelée de prendre le/mon temps et de me faire confiance sur tous les choix qui touchent à l’image et la direction artistique de la marque: moins de distributeurs mais de qualité (n’est ce pas @panorama.mundi), moins d’événements mais de belles rencontres-collaborations (@traverse, @casapiane, @editionsmouche) des nouveautés (coucou nouveaux Foulards Sauvage, coucou carte de voeux, coucou Rosa et Maya) au gré de mes envies et non dictées par la presse ou la distribution, … Plus tard viendra peut être le temps d’accélérer. Ou pas. )
la réalisation d’une promesse faite en 2022: en dire plus et me mettre d’avantage à nu: mes “Café-Bijoux” et une première “Lettre Ailée” assez intime en témoignent.
Blanche, ma stagiaire de compétition ou comment se rendre compte qu’on ne peut tout faire seule au risque d’exploser en vol.
de belles commandes en joaillerie, des pièces uniques (réalisées pour Abel, Pauline, Jehanne, Alice et d’autres, ) qui m’ont conduite à développer de nouvelles compétences. (Merci de votre confiance!)
ville blanche dans un pays aux mille nuances… et voilà Carthage propulsée au coeur de sa vision et inspirations! La coïncidence est trop folle pour ne pas y voir un signe. Carthage rejoint le bassin méditerranéen, et en son sein un pays à l’esthétique et au savoir-faire d’une richesse inouïe, sans compter un peuple d’une hospitalité rarement vue ailleurs.
Mais après un premier semestre bien rempli et un été marqué par cette nouvelle pour le moins… dynamisante, vient d’abord le temps de la jachère, l’esprit au repos pour laisser se déployer nos autres sens: appréhender ce changement, goûter pleinement ces nouvelles saveurs, prendre le temps de l’atterrissage pour toute la famille. Pour ma part, enivrée par toutes ces images qui rejoignaient mes inspirations et aspirations profondes, je me suis montrée d’abord vorace, voulant aspirer ce pays par le nez, par la bouche, les oreilles, vite comprendre, vite rencontrer, vite découvrir. Mais le Maroc prend son temps et on ne peut l’apprivoiser qu’en faisant de même. Je me laisse maintenant plus doucement “cueillir” au gré de mes coups coeur, artistiques ou humains.
cette immersion “cul par dessus tête” dans cette culture marocaine qui m’a séduite au premier regard. J’ai dû repousser par la force des choses l’éclosion de nombreuses pièces qui mûrissent depuis déjà 1 an. Je les remets “sur le métier” dès ce mois-ci en espérant vous les dévoiler ces prochains mois. (Oui, je piaffe.)
]]>Découvrez le nouveau projet de Carthage!
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J’aime à m’entourer et contempler ces objets qui “me” parlent.
M’entourer d’objets qui portent une histoire (ou plutôt DES histoires) - celle de celui ou celle qui l’a conçu ou porté, aimé ou inspiré, ou encore celle de l’époque, la civilisation qui l’a vu naître- est ma façon bien à moi d’être présente au monde .
3 mois à Casablanca. Voici 3 mois que de nouvelles histoires viennent à moi, des histoires faites d’incroyables rencontres, de paysages désertiques ou montagneux, de berbères et d’arabes, de mains crevassées ou de doigts agiles, de larges sourires et d’yeux pétillants, de thé à la menthe et de tagines partagés, de tisserandes et de brodeuses du Rif , de céramique soignée de Safi ou d’émaux bruts de Tamegroute… et tant d’autres encore. Autant d’histoires racontées par des objets d’hier et d’aujourd’hui, qui exhalent une émotion forte pour qui sait les contempler.
J’ai envie de vous les partager car Carthage est et sera aussi le fruit de tout cela.
J’ouvre donc une nouvelle page à Carthage, celle de ces objets qui viennent à ma rencontre et me touchent, par leur esthétique, leur savoir faire, leur histoire. Des objets artisanaux à la beauté singulière et imparfaite, d’époques lointaines ou contemporaines qui se racontent. Je ne sais encore comment nommer tout cela mais j’ai une certitude - ils ont ici toute leur place.
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Quelle aventure et quel bouleversement vivifiants!
Beaucoup d'inconnues encore, mais une certitude: Carthage va vibrer au rythme de ces nouvelles couleurs, ces nouvelles odeurs, ces nouveaux visages, ces sublimes paysages, et cette pluralité de savoir-faire! Hâte de partager avec vous tous ces émerveillements...
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Quelle aventure et quel bouleversement vivifiants!
Beaucoup d'inconnues encore, mais une certitude: Carthage va vibrer au rythme de ces nouvelles couleurs, ces nouvelles odeurs, ces nouveaux visages, ces sublimes paysages, et cette pluralité de savoir-faire! Hâte de partager avec vous tous ces émerveillements...
Juste un petit "check". Pour se dire: "Allez c'est bon, on y va, c'est du solide, ça tiendra la route!"
Ainsi, j'ai éprouvé le besoin, à l'approche de ce mouvement, de retourner à la genèse de Carthage, et de me poser cette question:
Suis-je toujours en phase avec ce qui m'animait profondément lorsque je "livrais passage" à ce nouveau chapitre de ma vie, en 2020?
Est ce que ce mouvement vient conforter ou m'éloigner du cœur vibrant de Carthage?
Plus que jamais, être libre d'aller où bon me semble... mais vers MOI surtout (c'est cucul, mais si vrai).
Plus que jamais découvrir la puissance du féminin, à travers la rencontre, réelle ou épistolaire, de ces femmes souveraines qui ont écrit leur destin en affranchies!
Plus que jamais me laisser émouvoir par la force du temps, la beauté de son empreinte, et en faire mon allié en mettant d'avantage encore de lenteur en tout.
Plus que jamais, bien sûr, aller par-delà les frontières à la rencontre des cultures, des savoir-faire et des personnes qui les incarnent!
Ces quatre piliers, couchés sur un papier pendant la 1ère vague de Covid, me semblent si actuels aujourd'hui!
Alors, en route!
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“« Nous devons faire ceci, nous devons faire cela… » Je n'ai aucune idée de qui est ce Nous. C'est seulement de moi que je sais quelque chose. Je ne puis vivre selon un idéal, mais je puis très certainement vivre ma propre vie, et je le ferai quoi qu'il advienne. “
Lou, la femme aussi intelligente que belle, la muse qui inspire les poètes, et les laisse à distance: la femme fatale par excellence. Lou Andreas-Salomé nait avec un farouche esprit d’indépendance, ne consentant jamais à être dépossédée de sa propre puissance créatrice. Si elle s’entoure d’hommes, ce n’est que de « ceux qui comptent », ou de son ami Rilke avec lequel elle entretient une riche correspondance et qui ne menace jamais son indépendance. Affranchie de tout diktat, elle mène sa vie avec assurance, et parvient, de son vivant, à voir l’accomplissement et le rayonnement de son œuvre.
«En agissant ainsi, je représente quelque chose qui est en moi, quelque chose qui est tout chaud de vie, plein d'allégresse et qui cherche à s'échapper. »
“« Comme l’ami aime l’ami,
Ainsi je t’aime, vie surprenante !
Que je jubile ou pleure en toi,
Que tu me donnes souffrance ou joie,
Je t’aime avec ton bonheur et ta peine.”
« “Oui, il y a des pulsions, des destructions mais ça, ce sont des phénomènes secondaires, la pulsion fondamentale c’est l’amour de la vie.”
“Pour Lou Andreas-Salomé, l’individu cherche en permanence à renouer avec le Tout. Ce désir fusionnel à l’œuvre chez l’enfant, elle l’observe aussi dans l’amour ou l’acte de création, qui participent, selon elle, d’un même élan vital primordial.” Dorian Astor dans Philosophie magazine
« Eteins moi les yeux, je pourrai te voir bouche moi les oreilles, je pourrais t'entendre sans pieds je pourrais marcher jusqu'à toi même sans lèvres je pourrais t’ évoquer romps-moi les bras et je te saisirai avec mon coeur comme une main suspends mon coeur et mon cerveau battra et si tu mets le feu à mon cerveau je te porterai sur mon sang… » Rilke
D’une beauté farouche, Lou Andreas-Salomé a été l’une des plus célèbres séductrices de son temps: les plus grands esprits en ont été follement épris.
Amour fou de Rilke, amour désespéré de Nietzsche, amitié tendrement amoureuse de Freud ont nourri des centaines de lettres adressées à Lou. Retrouvez en quelques poignées dans la passionnante biographie de Françoise Giroud.
Ni modèle ni exemple, Lou fut simplement pionnière dans l'art d'être soi. La collection Carthage qu’elle a inspirée rend hommage aux muses des temps modernes, qui inspirent le poète sans se laisser emprisonner…
Des bijoux comme des amulettes, inspirées des petites représentations antiques de Vénus: à porter sur soi non par superstition mais comme le rappel de cette pulsion de vie qui doit nous conduire vers nos profondeurs.
Carthage, des pièces sensibles porteuses de sens et d’histoires, conçues et façonnées à la main à Paris.
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Fondée par les Pères Blancs en 1858, la Ciergerie Des Prémontrés crée artisanalement des bougies, des cierges et des objets de cire comme au début de la Renaissance. Ses techniques de fabrication de bougie dite à la louche sont ancestrales et ce savoir-faire français est aujourd’hui reconnu et plébiscité dans le monde entier.
La Ciergerie des Prémontrés fabrique ses bougies selon une technique ancestrale, délicate et manuelle, datant du XVè siècle : la fabrication à la louche. Celle-ci consiste à obtenir des cierges parfaits, d’un diamètre linéaire sur toute la hauteur. Une à une, les mèches des bougies sont attachées à un cerceau métallique, puis enduites de cire chaude à l’aide d’une louche. Vous pouvez retrouver sur le compte Instagram de la Ciergerie des Prémontrés une vidéo de cette fabrication à la louche dans leur atelier français. Les mèches de coton sont ensuite disposées sur des baguettes en bois et plongées dans la cire pour une fabrication dite “à la plongée”. La plongée offre des bougies coniques tandis que le moulage statuaire, plus exigeant, requiert un apprentissage des techniques traditionnelles.
Ce savoir-faire offre des similitudes à celui de la fonte à cire perdue utilisée en bijouterie, auquel Mathilde, la fondatrice et créatrice de Carthage, a régulièrement recours dans la fabrication des bijoux. Une première pièce est travaillée (sculptée, modelée) dans la cire, puis fondue dans le métal souhaité. Après reprise à l’établi, un moule en silicone va être réalisé par l’artisan-fondeur : à la Ciergerie comme chez Carthage, ces moules en élastomère reprennent les moindres détails du modèle. Ces objets précieux et décoratifs sont ensuite finis à la main par le Maître Cirier, à l’instar de nos bijoux qui reviennent ensuite dans celles de la créatrice.
La Ciergerie des Prémontrés est la dernière ciergerie traditionnelle française et l’unique manufacture artisanale de Provence à fabriquer ses bougies !
Carthage est fière de s’associer à cette marque historique française et de contribuer modestement à valoriser ce savoir-faire et le Made in France si cher à nos yeux.
À l’instar des savoir-faire des maîtres ciriers, Carthage a à coeur de défendre celui des métiers de la bijouterie-joaillerie : chaque bijou Carthage passe ainsi entre les mains de Mathilde, accompagnée d’un éco-système d’artisans parisiens talentueux au savoir-faire exigeant et ancestral pour finaliser ses bijoux : fondeurs, sertisseurs, doreurs…
La Ciergerie des Prémontrés participe ainsi au maintien du patrimoine provençal et conserve des emplois locaux historiques grâce aux 4 maîtres ciriers présents dans l’atelier et ayant à cœur de perpétuer l’excellence de fabrication et le savoir-faire ancestral des bougies françaises, de génération en génération.
Carthage partage ce souci de transmission et perpétuation des savoir-faire français : acheter un bijou Carthage vous implique également dans cet engagement, puisque chacun de nos bijoux requiert l’implication des artisans talentueux qui nous entourent. Acheter un bijou Carthage, c’est donc collaborer directement à la pérennisation des savoir-faire français de la bijouterie-joaillerie.
C’est l’amour du geste qui a conduit Mathilde de Saint Lager à se tourner, après une carrière dans la Mode, vers le métier de la bijouterie-joaillerie.
Elle aime façonner lentement la matière à l’atelier pour donner naissance à des bijoux uniques et précieux, laissant volontairement l’empreinte de la main, qui donne aux bijoux Carthage ce supplément d’âme à nul autre pareil. Cette passion pour le geste est partagée par la Ciergerie des Prémontrés dont les maîtres ciriers sculptent chaque bougie patiemment, à la main, pour obtenir des créations aux empreintes uniques.
Les bougies et divers objets de cire fabriqués par la manufacture française sont composés d’ingrédients de qualités soigneusement sélectionnés : cire d’abeille, cire végétale, cire minérale, pigments naturels, huiles essentielles, mèches de coton tressé… permettant d’obtenir, grâce à ce savoir-faire unique du dosage, une densité de cire d’excellence. Celle-ci offre aux bougies une plus grande durée de vie (entre 3 à 5 fois supérieure aux bougies industrielles) ainsi qu’une lumière plus intense, d’une brillance exceptionnelle et d’une durée d’éclairage supérieure. Les bougies de la Ciergerie des Prémontrés ne coulent pas, et ne dégagent pas de fumée noire.
Carthage partage ce souci de l’excellence dans son sourcing des matières et a pour mission de ne travailler que des matériaux éthiques : aujourd’hui nous faisons appel à de l’or recyclé et certifié par le RJC (le RJC garantie notamment les pratiques responsables en matière d’éthique, d’environnement et de conditions de travail dans le secteur de la bijouterie-joaillerie) et de l’argent 100% recyclé. Par ailleurs, chaque pièce est confectionnée dans le respect du savoir-faire artisanal avec le souci du détail et de l’excellence: chaque courbe est parfaitement imparfaite, chaque .
Enfin, les bijoux précieux Carthage sont fabriqués sur commande ou en toute petite série dans notre atelier parisien, dans un souci de ne pas créer de stock inutile. Nous essayons en effet de nous inscrire toujours d’avantage dans une production responsable des bijoux.
La joie enfantine de déballer un cadeau inattendu est universelle: glisser dans vos paquets une surprise issue de leurs ateliers, bougies fines ou décoration murale en cire est aussi pour nous une façon de vous remercier de votre confiance, celle qui nous permet de continuer à créer, encore et toujours.
Faites le choix de votre bijou précieux sur notre site Carthage et recevez votre bougie en cadeau à temps pour les fêtes.
]]>Une Odyssée à travers la France à la rencontre d’amatrices du Beau et du Fait Main.
Un moment convivial de partage autour du chemin et du savoir-faire de Mathilde, artisane et créatrice de Carthage.
Une invitation à toucher, caresser, essayer, chacune des pièces de la collection.
Un appel à respirer, voyager, rencontrer. Rayonner. Sublimer. Prendre soin de soi.
Prochaines dates:
-Versailles // 21 avril 2022
- Lille // 12 mai 2022
- Rennes // septembre 2022
Envie d’en savoir plus ? De faire partie de l’aventure ? De participer en tant qu'amphytrionne ou invitée d'exception?
Contactez nous > contact@carthage-creation.com
#lodysseecarthage #lodyssee #carthage #venteprivee #tourdefrance
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Lorsque l’or et le métal éclairent les traits d’une femme, la beauté se revêt de force.
Sulfureuses, énigmatiques, fascinantes, héroïques, les femmes qui ont inspiré la nouvelle collection Carthage, ont écrit leur destin en affranchies … saintes ou intrigantes, louangées ou maudites, Esther, Bethsabée, Judith ou Roxelane… ont changé le destin d’un peuple ou d’un pays par l’impétuosité de leur beauté.
Les bijoux de la nouvelle collection Carthage sont imprégnés de leurs formes sensuelles, puissantes et souveraines.
Influences antiques, mexicaines, italiennes se confondent dans des bijoux empreints de force brute et poétique : le bronze se mêle à l’or, les perles de laiton aux tourmalines, le cristal de roche se fait vecteur de lumière, tandis que le métal, dévoré, martelé, évoque la beauté de l’empreinte du temps.
La symbolique bien présente - croix majestueuse, cœur vibrant- rappelle que chaque bijou porte sa part de mystère.
Il est délicat de se raconter ! J'aime me métamorphoser au gré des rôles que j'interprète. Ce que je ne saurais pas assez exprimer c'est à quel point j'aime aussi être avec les miens.
L'amour du son, découvert simplement en ouvrant mes oreilles. Le son pur du violon de ma grande sœur, celui des vagues de la Manche que je retrouvais à travers la Mer de Debussy, la polyphonie de la petite chorale à laquelle je prêtais ma voix d'enfant... Assez vite, faire de la musique, faire du son s'est imposé dans mon parcours.
Faite pour chanter, toujours. Mais en faire mon métier ? ... Seulement en entrant au conservatoire de Paris.
Jean-Claude Malgoire, pionnier de la redécouverte de la musique ancienne en France, que j'appelais mon papy... Il est parti trop vite et je me demande souvent ce qu'il penserait de mes choix. .
En ce moment !
Finalement les contraintes de la vie de famille me font apprécier encore plus le temps du travail, et vice-versa..
Oh vaste sujet ! Avec de l'aide, avant tout.
Et de l'amour dans tous les domaines !
Le temps libre. Marcher sans but, lire pour mes enfants, écouter de la musique d'une oreille pas trop attentive...
Carmen à l'Opéra Comique dirigé par John Eliot Gardiner. Une effervescence intenable.
J'aimerais avoir plus de temps, un jardin, la mer à proximité... Je me contente de profiter de tout ça en vacances !
Je me suis d'abord sentie muselée, puis l'envie est revenue, tout doucement. J'ai alors profité de ce temps pour retravailler, mais ce confinement a été douloureux pour bon nombre d'artistes, je pense.
• Une petite actu à nous partager ?
À l'automne prochain avec le pianiste Alexandre Tharaud pour la sortie du disque Chanson d'Amour (le 11 septembre), nous donnerons des concerts de mélodie française notamment à Genève, Paris, Bordeaux, Berlin, Amsterdam, Bruxelles, Toulouse... De quoi enfin retrouver le public !
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AUJOURD'HUI je crée des bijoux.
AVANT-HIER, je travaillais dans la mode, dans le prêt-à-porter, pour plusieurs marques « mainstream » comme on dit en langage marketing. Production désincarnée, participation à une grande structure remplie d’anonymes, travail avec des matériaux de mauvaise qualité, et process de décision longs…
Néanmoins, j’ai appris énormément, sur la production et le marketing, et sur moi-même, affinant mes aspirations profondes.
Je pense que mon chemin a vraiment démarré à ce moment-là. Le point de départ de l’histoire de Carthage, c’est finalement la grande révélation qui s’est opérée lorsque j’ai demandé à ma talentueuse cousine Laure de faire ma robe de mariée, pressentant en elle un grand talent. Et la confiance qu’elle m’a alors accordée.
Laure de Sagazan est certes devenue la marque notoire que l’on connait aujourd’hui, mais cette aventure a surtout été pour moi la révélation de ce à quoi tout mon être aspirait :
Voir se déployer tous les jours devant mes yeux des matériaux nobles, admirer l’alchimie qui s’opère entre la créatrice (la vision) et les couturières (la réalisation) - ce joli ballet parfaitement orchestré qui aboutit à la création d’une pièce exceptionnelle- et participer à le faire grandir, le révéler à la face du monde, a été une source de joie de tous les instants.
Ma route me mène AUJOURD'HUI vers l’expression de ma créativité, qui était latente et ne demandait qu’à être écoutée. Cette demande est devenue soudain une urgence, et une évidence. J’ai exploré plusieurs pistes (étant attirée par de nombreux savoir-faire) mais le bijou (que j’avais appris à travailler) revenait tout le temps, de façon obsessionnelle :
J’ai écouté cette intuition.
Et très vite une première collection est née, grâce à de fabuleuses rencontres, et, avec elle, une joie profonde, lié au sentiment d’être à ma place, et d’avoir un terrain d’expression qui est la parfaite synthèse de mon histoire personnelle et mes valeurs.
C’est drôle, moi qui suis d’une nature perfectionniste qui peut devenir assez tyrannique, je suis profondément sensible, émue, par l’imperfection, libératrice.
Je pense donc mes bijoux ainsi : uniques car imparfaits, aujourd’hui plaqué or, demain qui sait, mêlant pierres brutes et métaux précieux, éléments végétaux et minéraux… les idées se bousculent et tout reste à écrire.
- Mathilde »
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Photo: Stevens Fievet
Cela fait un peu moins de 5 ans que je suis comédienne. Avant, je me destinais à être journaliste, mais l’appel des textes et du jeu ont été plus forts que moi. Aujourd’hui, j’ai de plus en plus envie de passer derrière la caméra et c’est drôle, je ramène en quelque sorte mes premières envies à mon métier, car je réalise actuellement un documentaire sur un sujet qui me touche particulièrement.
Je ne vais pas rentrer dans de la psychologie de comptoir, mais je ne sais pas si une personne travaillant dans le milieu artistique se sent vraiment à sa place un jour. Je trouve cette incertitude assez jolie, si tant est qu’on l’utilise à bon escient et qu’on la surpasse.
En ce qui me concerne, c’est ce qui me tient et me pousse à créer, je tente de vaincre ce doute chaque jour, et tente de faire un peu mieux chaque fois. D’ailleurs, j’ai un peu de mal avec le verbe « faire », car dans ma tête, il s’apparente aux verbes « produire » ou « fabriquer », que j’ai du mal à associer à la création. « Faire, faire, faire à tout prix », mais pourquoi donc, si cela ne naît pas d’un réel désir ?
Si je suis faite pour cela ? Je répondrais trivialement : oui, parce que je ne pourrais pas faire autre chose, et que mon métier me rend profondément heureuse,… même si comme je le disais il est très empreint de doutes.
Photo: Flavie Brizard
Je ne crois pas qu’il y ait eu une rencontre à proprement parler. Les rencontres que j’ai pu faire au cours de ma vie, les bonnes ou les mauvaises, m’ont toutes forgée. Je me suis construite de toutes ces personnes qui m’ont touchée à un moment de ma vie ou qui me toucheront pour l’éternité, (mais celles-ci se comptent sur les doigts de la main). Chacune a cousu une plume aux ailes que je suis en train de construire tous les jours un peu plus.
Evidemment, il y en a qui ont été déterminantes, car elles m’ont laissé accéder à leur merveilleuse vision du monde, et qu’elles m’ont fait progresser en tant qu’humain. Mes yeux s’en sont un peu plus ouverts, et je les en remercie. Je crois que c’est comme cela qu’on évolue.
Je pense simplement que c’est lorsque j’ai dit ‘merde’ aux études et à mes désirs de journalisme. J’ai, comme on dit, tout viré d’un revers de main, pour me lancer à corps perdu dans le théâtre. Je crois que je me sentais libre parce que je savais parfaitement quelle direction je prenais, malgré encore une fois, une incertitude immense quant au point final où elle m’emmènerait.
Pour une fois, je vais répondre simplement ah ah ! A trois endroits précis : sur une scène de théâtre, à cheval, et en haute montagne.
Photo: Jane Hannah
Sans hésiter, les animaux et la musique.
En fait, ce qu’il y a de commun entre la musique et les animaux, c’est qu’à mon sens, ils font tous deux appel à l’instinct. Quand je suis avec un animal ou en train d’écouter de la musique, ce n’est plus mon cerveau qui analyse, c’est mon corps qui ressent. Je ne respire plus de la même façon. Quand j’écoute Ravel ou quand je suis avec un cheval par exemple, j’ai la sensation que le monde autour de moi se met en pause, mon monde se met alors à flotter et à se mouvoir au rythme du cheval ou de la musique. Et je me sens profondément bien.
Je dois être très sensible, mais des petits éblouissements, j’en ai très souvent. Je crois que j'aime bien aller dénicher la beauté un peu partout. Quand je découvre une version que je ne connaissais pas d’une symphonie ou d’un opéra, et que je trouve qu’elle met en valeur le morceau en question, c’est toujours une source d’émerveillement incroyable par exemple. Ce qui est merveilleux avec la musique, c’est que c’est infini. En plus des milliers de compositions qui existent dans le monde, leurs différentes versions, directions, reprises, orchestrations, font que tu as toujours à découvrir sur une œuvre que tu connais soi-disant par cœur. De plus, la musique te parle différemment à certains moments de ta vie ; un jour tu apprécieras la Passion selon Saint Jean parce qu’elle t’égaie, et un autre, parce qu’elle te rend morose, et que tu aimes bien cette sensation à ce moment. Si tu combines le tout, ça t’amène quasiment à l’infini !
J’ai un souvenir de grand moment de choc ; nous étions avec mon grand-père et ma grand-mère à Milan, dans sa sublime cathédrale, il y avait peu de monde, et d’un coup… l’immense orgue s’est mis à jouer l’ouverture de Tannhauser de Wagner, un de mes opéras préférés. Signe des étoiles ou combinaison ultime de beauté pour les yeux, pour les oreilles, ou pour l’élégance du moment, j’ai pleuré. Pas des pleurs qu’on connaît, ceux qui coupent la respiration et qui te font faire des grimaces, non, des larmes sortaient simplement de mes yeux, et coulaient tranquillement. Encore une fois, c’est le corps qui parlait.
Photo: Alice de Sagazan
Je crois que mon lien avec la nature est plus ou moins constant, parce que bien que vivant à Paris, je ne suis profondément pas une citadine. Au bout de trois jours passés à Paris, l’appel de la nature se fait ressentir très fort. Les animaux, dont les chevaux, me manquent, et je ne tiens plus en place.
Dans sa plus grande définition, j’aimerais respecter encore plus cette nature qui nous donne tant et à qui on ne rend pas vraiment la pareille. Même si je fais des petits gestes au quotidien pour la planète, j’aimerais appliquer encore plus de gestes pour me sentir encore mieux dans mes pompes vis à vis de l’écologie. Quoiqu’on dise, c’est difficile de supprimer totalement le plastique de nos appartements parisiens, de faire zéro gâchis, dire non au papier (et donc non aux livres), par exemple. C’est un petit combat de tous les jours, j’y travaille consciencieusement !
Tu sais quoi ? On va pousser un peu, je te montre même mes sublimes chaussons Panda ! Même pas peur !
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Je n’en suis pourtant pas à ma première aventure entrepreneuriale. Après avoir accompagné le développement de la maison Laure de Sagazan pendant 8 ans, je sais à quoi m’attendre, je n’idéalise ni ne minimise les joies et les peines de cette entreprise, et … je ne peux m’en passer.
Seulement voilà. Carthage, c’est moi.
Je n’en suis pourtant pas à ma première aventure entrepreneuriale. Après avoir accompagné le développement de la maison Laure de Sagazan pendant 7 ans, je sais à quoi m’attendre, je n’idéalise ni ne minimise les joies et les peines de cette entreprise, et … je ne peux m’en passer.
Seulement voilà. Carthage, c’est moi. Pas le « moi social », qui derrière un nom de marque a la distance nécessaire pour dire ou faire quoi que ce soit.
Carthage est le résultat d’un long cheminement personnel vers la connaissance de moi. Au long de cette route, j’ai compris en effet à quel point la connaissance de soi est libératrice, et l’alignement à soi, source de grande fécondité et d’ouverture au monde.
Une marque qui dit la rencontre, la liberté, la beauté. Une marque ouverte au monde, aux autres. Une marque sincère et simple, très simple. Une marque transparente, qui n’aura pas honte de dire ses imperfections et ses coups de blues.
Une marque qui s’exprimera d’abord à travers le bijou, vers lequel ma réflexion introspective m’a conduite et amenée à me former. Qui explorera sans doute d’autres univers, au gré des rencontres. Qui laissera la parole aussi aux femmes qui m’inspirent, par leur liberté, toujours. Des femmes sauvages d’aujourd’hui.
Tout n’est pas parfait, loin de là, mais cette fois je m’autorise à ce que ce ne le soit pas (grand grand changement pour moi, si vous saviez !). Je me répète ce refrain : petit pas par petit pas.
J’ajouterai une pierre chaque jour pour continuer à converger au maximum vers mes valeurs : Liberté, Sincérité, Unité.
Gratitude envers tous ceux qui m’ont donné la confiance nécessaire pour arriver là. Les très nombreuses rencontres faites en cours de chemin (là aussi, l’un des grands fruits de liberté à travers la confiance retrouvée). Et celles et ceux qui m’ont fait confiance dès le début.
Je pense notamment à :
Valérie, qui par son accompagnement a été la pierre d’angle de ma « reconversion » ;
Greg, mon mari, qui a toujours eu confiance en mes talents et m’a poussé vers plus de liberté.
Aude et Philippe et toute l’équipe d’Artisans d’Avenir, dont l’engagement et les valeurs d’honnêteté, simplicité et transparence, ont beaucoup résonné en moi.
Celles qui m’ont suivie les yeux fermés, sans rien demander en retour : l’artiste et photographe Alice, la maquilleuse Agnès, l'artiste Camille, le couteau suisse Juliette, la comédienne Constance, la talentueuse graphiste Frédérique,
Les artisanes avec qui je travaille : Bertille, Leila, et de nombreux.e.s autres encore.
Et toutes mes premières clientes qui m’ont donné confiance pour continuer : Alice, Sophie, Annelise, Marine, Axelle, Sarah, Veronica, Natacha, Hélène, Laetitia, Maud, mes sœurs, belle-sœurs, et beaucoup d’autres !
Merci
-Mathilde-
]]>Carthage… l’audacieuse, l’affranchie, l’exotique, la fascinante, la mystérieuse, l’ardente, la lointaine, l'envoûtante, la puissante, l’ambitieuse, l’amoureuse…
Mille adjectifs nous viennent à l’esprit à l’évocation de ce nom.
Carthage… l’audacieuse, l’affranchie, l’exotique, la fascinante, la mystérieuse, l’ardente, la lointaine, l'envoûtante, la puissante, l’ambitieuse, l’amoureuse…
Mille adjectifs nous viennent à l’esprit à l’évocation de ce nom.
Voici la genèse de carthage, sa raison d’être.
Un appel à la Liberté.
Non pas celle qui consiste à s’affranchir des dogmes, des règles, des contraintes données par la société, et faire tout ce qui nous passe par la tête, mais celle, plus profonde, qui invite à se connaitre, s’unifier, et ouvrir en grand cet espace intérieur que nul ne peut nous ravir.
Ainsi sont pensés les bijoux carthage.
Des bijoux, qui, forts d’un ancrage profond, invitent au voyage : un voyage fait de rencontres, rencontre avec soi, avec la Nature, avec les autres. De ces rencontres qui nous bousculent, nous élèvent, et nous ouvrent le chemin de notre propre Liberté.
Des bijoux libres, comme un écho à la flamboyante figure d’Elissa, fondatrice de la ville de Carthage … mais ça c’est encore une autre histoire.